Publié par : martine | 7 juin 2010

Transport en commun

Les transports en commun moins chers (Tarif unique sur une région) est peut-être un début de solution pour augmenter leurs fréquentations par les usagers… mais leur gratuité, cela entrainerait surement la réussite du changement de mentalité des usagers…

Ci dessous un article lu dans Le Sarkophage (Comprendre, c’est désobéir) – HS numéro 1 avril/juin 2010

Ralentir la vi(ll)e

Châteauroux : presque dix ans de transports en commun gratuits

(p.39)

La ville de Châteauroux, dans le département de l’Indre, a choisi depuis 2001 d’opter pour la gratuité de ses transports en commun. Son maire UMP, Jean-François Mayet, explique que contrairement aux idées reçues, cela ne revient pas si cher, et rend la vie en ville plus agréable. Avant 2001, les voyageurs  étaient peux nombreux : 22 voyages par an et par personne contre 44 au niveau national. Même si la moitié des ces voyageurs prenait le bus gratuitement, la population hésitait à choisir ce moyen de transport en raison du coût et de la peur qu’inspire un bus à moitié vide et mal fréquenté. Avec la gratuité des transports, depuis 2001, la situation a totalement changé : la ville comptabilise désormais 51 voyages par an et par personne, sans augmentation notable d’actes de vandalisme. La recette issue du prix des billets représentant auparavant 14% à peine du coût des transports urbains, le maire de Châteauroux en a logiquement conclu qu’on pouvait s’en passer… Les Bus sont donc désormais gratuits sur les dix communes de la Communauté d’agglomération Castelroussine. Afin de compenser en partie le manque à gagner – 366 000 EUR issus de la billetterie – la ville a cependant légèrement augmenté la taxe transport prélevée sur la masse salariale des entreprises de plus de neuf salariés installées sur l’agglomération, la faisant passer de 0,55%  à 0,6%. La société d’exploitation du réseau, ST2C, une filiale de Kéolis, a également fait un effort en réduisant le coût de ses prestations. Depuis, d’autres villes ont suivi l’exemple de Châteauroux : Colomiers (près de Toulouse) pionnière dans les années 1970, puis Compiègne (Oise), et plus récemment, Vitré (Ille-et-Vilaine), Issoudun (Indre), Mayenne (Mayenne), Gap (Hautes-Alpes), Bar-le-Duc (Meuse), Cluses (Haute-Savoie), Aubagne, Morlaix, etc. Selon une étude réalisée en 2004 par le groupe des Verts de Lille, la gratuité totale ne serait cependant viable que dans les villes de moins de 100 000 habitants…

Florence Leray


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