
Alors que l’on entend beaucoup parler du Black Friday venu des USA, nous préférons laisser la parole à l’association « Green Friday » qui explique ainsi sa démarche.
Voici des extraits relevés sur son site https://greenfriday.fr
L’histoire du Green Friday commence en 2017 quand les membres du réseau Envie ont pris conscience de l’importance croissante du Black Friday dans le paysage commercial français. Leur première intuition fut de s’associer à cette journée de soldes en proposant l’électroménager recyclé Envie à prix cassés sur le modèle des grosses enseignes de distribution classiques. Très rapidement, le réseau Envie réalise que le Black Friday représente tout ce contre quoi il milite depuis 1984.
Ainsi, plutôt que de s’associer à cette journée de consommation débridée, le réseau décide de créer sa journée anti-Black Friday : le Green Friday.
Les thèmes de la première édition étaient ceux pour lesquels Envie milite depuis 1984 : limiter le gaspillage, encourager la rénovation, la réparation, le recyclage.
Le principe ? Sensibiliser à la consommation responsable et dénoncer la logique du Black Friday, sans culpabilisation, mais en remettant les choix citoyens au cœur des enjeux environnementaux et sociaux liés à la consommation.
Depuis plusieurs années, le dernier vendredi de novembre, appelé « Black Friday », est devenu une grande messe du consumérisme, au cours de laquelle de nombreuses enseignes commerciales cassent les prix sur une large gamme de produits. Tradition commerciale importée des États-Unis, elle est peu à peu devenue le symbole d’une consommation galopante et débridée qui promeut un modèle de production insoutenable. En plus de proposer des promotions souvent mensongères la logique qui sous-tend le Black Friday est celle d’une course au moins disant social et environnemental : comment produire toujours plus, à moindre coût, avec pour seul objectif une consommation aveugle, sans qu’en pâtissent l’environnement et les hommes ?
Chaque année, l’industrie textile jette 4 millions de tonnes de vêtements et en vend 5 millions en Europe. Quand on sait que la production d’un seul jean peut représenter jusqu’à 11 000 litres d’eau ces chiffres donnent le tournis ! Les hommes ne sont pas non plus épargnés par cette course à la consommation, en témoigne le drame du Rana Plaza, qui, en 2013, a fait plus de 1000 morts au Bangladesh lors de l’effondrement d’une usine de production textile.
Pour dire stop à cette consommation devenue kamikaze, déconnectée des coûts environnementaux et sociaux, le Green Friday se mobilise.
Contre la consommation compulsive, militons pour un pouvoir de l’achat citoyen : celui de changer le monde au quotidien.
Pour défendre sa vision, l’association Green Friday a déposé la marque Green Friday© avec le réseau Envie, Altermundi, Dream act, et le Réseau francilien du réemploi. Chaque membre s’engage à mener des actions concrètes tout au long de la journée du dernier vendredi du mois de novembre et milite en faveur d’une consommation responsable. A terme, le dernier vendredi de chaque mois est appelé à devenir un rendez-vous marquant de la sensibilisation à la lutte contre l’hyperconsommation.
Avant l’achat : Bien définir son besoin, réparer ses objets ou appareils. (Café des bricoleurs…)
Au moment de l’achat : Acheter labellisé, d’occasion, local, robuste
Après l’achat : Donner plutôt que jeter, tenir compte de la fin de vie des objets, trier. (Ressourcerie le Cercle à Nanterre et à Rueil, Emmaus, le Relais, la Croix Rouge….)
Détails, chiffres, idées dans :
Voir aussi :
Vive le GreenFriday, et pour aller dans le même sens : https://noelsansamazon.wesign.it/fr
J’aimeJ’aime
By: RENAUD on 20 novembre 2020
at 12:05
Pour aller dans le même sens aussi, et parce qu’Amazon détruit les commerces de proximité, le collectif « plus jamais ça » local a contacté les associations de commerces de Rueil et Nanterre pour les inciter à utiliser leur vitrine pour un affichage contre les pratiques d’Amazon. nous espérons que les commerces fermés pour cause de confinement seront motivés à l’approche du BBlack Friday.
J’aimeAimé par 1 personne
By: Bruno Sébilet on 20 novembre 2020
at 12:31