Les perturbateurs endocriniens reviennent régulièrement en première page des nouvelles dans le monde de la santé et de l’environnement. Vous en avez sans doute déjà entendu parlé, et souhaitez mieux comprendre de quoi il s’agit.
Outre les controverses entre administrations, organismes de régulation et industriels, les effets et méfaits des PE commencent à être de mieux en mieux compris par les scientifiques. Les systèmes endocriniens, ou hormonaux, sont des petits bijoux d’efficacité et de précision, et le monde animal s’en est largement pourvu tout au long de l’évolution. En déréglant ces systèmes hormonaux, les PE créent des situations délétères pour de nombreux organismes, des insectes aux êtres humains que nous sommes. Si l’on considère en plus le fait que les différentes voies hormonales sont liées entre elles et avec les systèmes immunitaire, nerveux etc. , on imagine aisément l’étendue des conséquences en cas de perturbation. A cela s’ajoutent encore des propriétés différentes en fonction de l’âge de l’individu exposé, notamment s’il s’agit de très jeunes enfants ou de fœtus, ou en fonction de la dose d’exposition, en complète contradiction avec les règles d’usage en toxicologie. Enfin, des études de plus en plus nombreuses montrent la présence quasi inévitable de certaines de ces substances dans nos organismes, et vous comprendrez alors que « s’ils ne meurent pas tous, tous sont frappés », à des degrés divers, fort heureusement.
Ces faits expliquent la multitude des pathologies dépendant peu ou prou des expositions aux PE, même s’ils sont rarement les seuls facteurs en cause. Quelques unes de ces maladies ont vu leur prévalence augmenter de façon très importante dans les dernières décennies, ce que ni la génétique ni les comportements ne permettent d’expliquer tout à fait.
Les dommages pour les individus, qui perdent en capacités, et pour la société, qui supporte les coûts de ces « pertes en santé », s’ajoutent aux altérations parfois profondes de la biodiversité et des écosystèmes.
Pour approfondir le sujet, venez assister au webinaire que je propose
le 6 mai à 20h45, en vous inscrivant à l’adresse :
Découvrez cette association et son impact sur 570 lieux de vie : crèches et centres de loisirs.
Déjà 4 crèches et un centre de loisirs bénéficient de son action sur Rueil-Malmaison.
Belle journée Michel
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Laissons les enfants jouer dehors !
On constate un éloignement croissant de la nature et du “grand air”. Le “dehors” angoisse, la nature fait peur… Quels sont les impacts pour l’enfant ? Comment et pourquoi il faut renouer avec l’extérieur ? Découvrez nos réponses.
Le projet de loi « Climat et résilience » issu des travaux de la Convention Citoyenne sur le Climat (CCC) va être discuté à l’Assemblée Nationale en ce mois de mars 2021.
Or il ne reste plus rien des propositions sur les forêts !
Oubliées, les demandes d’augmentation des effectifs de l’Office National des Forêts, la fin des coupes rases, la réorientation de la gestion forestière vers des méthodes moins intensives et plus favorables à la biodiversité… On peut deviner le poids d’une partie de la filière bois largement subventionnée mais dont la collectivité supporte les dégâts….
Pour affronter le réchauffement climatique, la CCC proposait par exemple :
– Privilégier une gestion forestière sans destruction du couvert forestier, de façon à ne pas avoir besoin de replanter mais de s’appuyer sur la régénération naturelle.
– Minimiser la replantation des résineux et veiller au mélange des variétés d’arbres.
– Interdire la coupe rase dans les vieilles forêts, et interdire les coupes rases supérieures à 0,5 ha sur un périmètre de 5 km dans l’ensemble des autres forêts.
Au-delà de 0,5 ha, interdire les coupes rases sauf en cas de problèmes sanitaires avérés, et maintenir le niveau de récolte global de bois au niveau actuel soit 2019/2020, en répartissant mieux les efforts de prélèvements entre types de forêts et statuts de propriété (public et privé) et les régions.
– Valoriser les compétences de l’Office National des Forêts (ONF) et réaffirmer le rôle et les missions de service public forestier au service de l’intérêt général et de la biodiversité.
Voici le lien pour retrouver l’ensemble des propositions de la CCC, l’analyse faite par Canopée ainsi que ses propositions d’amendement adressées aux parlementaires pour les porter dans la loi :
En zone urbaine comme au bois de St Cucufa, ainsi que dans les massifs du Morvan, des Vosges, de la Creuse…. on continue de constater des coupes rases. Les riverains ne supportent plus et le font savoir. Profitant de l’abattage d’arbres malades, de très beaux sujets sont coupés. On peut s’interroger sur les objectifs d’exploitation forestière imposés par l’Etat, et demander la révision des plans de gestion.
Dans le contexte de changement climatique, la préservation de la qualité du sol est primordiale pour les forêts. A l’opposé de la gestion industrielle intensive, une alternative respectueuse de l’écosystème existe depuis longtemps, c’est la futaie jardinée. Des détails sur : Protégeons les forêts des coupes rases. – Ulule
Un rassemblement s’est tenu ce lundi 1 mars à Paris devant l’Assemblée Nationale à l’appel du collectif SOS Forêt et de l’association Canopée et soutenu par des syndicats de l’ONF. Des adhérents de la Chouette Valérienne y étaient présents.
le documentaire sur la 5 : « sur le front » disponible en replay jusqu’au 20/05/2021
Dans le nom du projet de loi, il y a le mot résilience …..L’adaptation sera d’autant plus facile si les écosystèmes sont déjà respectés !
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humour ! :
Si en vous promenant dans le bois de st Cucufa vous voyez beaucoup de grumes de chênes abattus, c’est que pendant la semaine de mardi gras, ces chênes n’ayant rien à glander s’étaient déguisés en châtaigner et l’ONF a « bogué » !
(encore une histoire qui va faire couler beaucoup d’encre) (d’après le service com de l’ONF, « les promeneurs ne savent pas faire la différence entre un grume de chêne et de châtaigner !)
Pour éviter ce mal-hêtre , si les racines sont infectées, ne doit on pas après une coupe enlever la souche ? (les rejets risquent de pousser sur des racines infectées)
mieux superviser les coupes ?
émission radio France inter, portant sur la dernière forêt primaire d’Europe: La forêt de Białowieża :
Cette forêt protégée a fait l’objet d’une tentative d’exploitation par le gouvernement polonais, au prétexte d’un insecte ravageur (Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose?…
Le 16 octobre 2021 Rejoignez l’appel pour des forêts vivantes ! Le Réseau pour les Alternatives Forestières est signataire del’Appel pour des forêts vivantes.Dans ce cadre, nous vous proposons d’organiser une action en lien avec la protection des forêts de votre territoire : café-forêt, ciné-forêt, manifestation dans l’espace public, action symbolique, visite et temps d’échanges en forêt,…Une vingtaine d’actions sont déjà planifiées. A vous de proposer la vôtre pour sensibiliser, informer et mobiliser professionnel-les et citoyen-nes afin de faire front contre l’industrialisation des forêts !
Premiers signataires de l’Appel :SOS forêt, Réseau pour les Alternatives Forestières, Canopée Forêt vivante, Adret Morvan, Touche pas à ma forêt Pyrénées, le Syndicat de la Montagne Limousine, Groupe national de surveillance des arbres, Snupfen, Groupement forestier du chat sauvage, Abracadabois, Robin du bois, Sempervirens, Collectif Elzéard – Lure en Résistance, GFC Lu picatau
Face aux interrogations légitimes sur les différents vaccins contre COVID 19, voici des éléments d’information scientifique pour nous éclairer, par 2 personnalités du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique). Et ensuite une info sur un vaccin « classique » à virus inactivé.
Le Dr Jacques TESTART, directeur de recherche honoraire à l’INSERM, biologiste de la procréation, s’exprime sur le sujet des vaccins :
Protéger sa personne bien sûr ! Mais quid du risque collectif ?
Ou de la responsabilité individuelle de se vacciner à la responsabilité collective de ne pas le faire pour protéger l’humanité…
« Le risque que l’organisme d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombinaison virale défavorable est infime. Mais le nombre considérable des vaccinés dans le monde par centaines de millions ou davantage fait qu’il est très probable que cela arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent se dissémine dans les populations, vaccinées ou non.
Alors l’argument responsabilisant « Si tu ne te fais pas vacciner, tu fais courir un risque aux autres » se retourne, en faisant de chaque vacciné un nouveau foyer potentiel ! Se vacciner, à coup sûr bénéfique pour soi, peut être irresponsable pour l’espèce. Les mêmes recombinaisons peuvent survenir après infection naturelle (81 millions de cas début janvier 2021), mais deviennent beaucoup plus probable après vaccinations (plusieurs milliards de personnes ?).
On se retrouve dans la même situation individuelle qu’avec la surconsommation qui aggrave les atteintes à l’environnement : la responsabilité serait de s’abstenir plutôt que consommer si le collectif importe davantage que le bien-être/confort de chacun.
Le choix de ne pas se vacciner pourrait illustrer l’inversion de la responsabilité telle que définie par les injonctions officielles, au nom du souci des autres…
En l’absence de médicaments efficaces, on ne sortira de ces contradictions qu’avec l’arrivée de vaccins « classiques » à virus inactivés ou protéines recombinantes. »
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Vaccins « classiques » à virus inactivés,
pour les dernières nouvelles du vaccin Valnéva 10 Novembre 2021 :
La Commission Européenne a (enfin) approuvé un contrat avec la société française de biotechnologie en vue de se procurer un nouveau vaccin potentiel contre le Covid. Il prévoit la possibilité pour tous les États membres de l’Union d’acheter près de 27 millions de doses disponibles dès avril 2022. Il prévoit aussi la possibilité d’adapter le vaccin aux nouvelles souches et permettra aux États membres de commander jusqu’à 33 millions de vaccins supplémentaires en 2023.
» La Commission, avec l’appui des États membres de l’Union, a décidé de soutenir ce vaccin sur la base d’une évaluation scientifique solide, de la technologie utilisée, de l’expérience acquise par la société en matière de développement de vaccins et de sa capacité de production, qui lui permettra d’approvisionner tous les États membres « , précise Bruxelles.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré: « Le contrat permet d’adapter le vaccin aux nouveaux variants… »
historique:
-Une petite société franco-autrichienne Valneva a annoncé le 18/10/2021 des résultats initiaux positifs pour l’essai pivot de Phase 3 Cov-Compare de son candidat vaccin à virus inactivé et adjuvanté contre la Covid-19, VLA2001. Ce dernier remplit avec succès les deux principaux critères d’évaluation de l’essai. Il produit des niveaux de titres d’anticorps supérieurs comparés au vaccin d’AstraZeneca. Le taux de séroconversion des anticorps neutralisants est supérieur à 95%.
VLA2001 a entraîné une large réponse des lymphocytes T produisant de l’interféron gamma spécifique contre les protéines S, N et M.
VLA2001 a été bien toléré, démontrant un profil de tolérance meilleur, de façon statistiquement significative, que celui du vaccin comparateur.
Thomas Lingelbach de Valneva, a indiqué: » Ces excellents résultats confirment les avantages souvent associés aux vaccins à virus entier inactivés. Nous sommes déterminés à faire enregistrer notre candidat vaccin différencié le plus rapidement possible et nous continuons de croire que nous pourrions apporter une contribution majeure à la lutte mondiale contre la pandémie de Covid-19″.
Une validation finale de l’un des tests utilisés dans l’essai a été requise par la MHRA afin de vérifier l’intégrité des données de VLA2001-301. Cette validation est actuellement en cours et constitue une condition préalable à la soumission finale du rapport d’étude clinique.
« VLA2001 « le candidat vaccinal de Valneva contre le virus du SRAS-CoV-2. VLA2001 se compose de particules de virus entiers inactivées du SRAS-CoV-2 à haute densité de protéines S, en combinaison avec 2 adjuvants, l’alun et le CpG 1018.
Notre vaccin VLA2001 est classique puisqu’il inocule un virus désactivé. Il s’agit donc d’une technologie déjà éprouvée qui devrait bien répondre aux préconisations des médecins concernant les populations à faible risque de déclencher une forme grave de la maladie, et qui pourrait également être utilisé chez les personnes immunodéprimées ou les femmes enceintes qui ne peuvent se faire vacciner avec les vaccins actuellement approuvés. L’intérêt qu’ont porté le gouvernement anglais et plus récemment la Commission Européenne valident cette thèse. Nous sommes les seuls en Europe et aux Etats-Unis à proposer cette forme inactivée. »
« Nous pensons justement qu’en utilisant un vaccin inactivé nous devrions théoriquement plus facilement conserver l’efficacité du vaccinen cas de mutation car avec cette approche vous conservez l’intégralité de l’enveloppe du virus contrairement à d’autres vaccins qui ne ciblent qu’une seule protéine du virus et vous générez donc une grande variété d’anticorps. L’ajout de l’adjuvant de Dynavax devrait favoriser cette capacité d’adaptation et l’effet dans la durée de notre vaccin. »
Avec un virus entier, c’est une meilleure immunité face aux variants.
Un vaccin INACTIVE , conservé avec un SIMPLE FRIGO , facilement transportable …Une bénédiction pour les pays CHAUDS et pauvres ..
Une petite société nantaise vient d’annoncer l’efficacité anti-variant de son médicament contre le Covid-19. Il s’agit d’un traitement pour les personnes atteintes de Covid modéré qui empêche l’aggravation de la maladie et l’entrée en réanimation. Le Xav-19 est un médicament mis au point par Xenothera.
Dans ce flacon, des anticorps qui neutralisent la protéine externe du virus, celle qui s’accroche sur les cellules respiratoires. L’essai est mené sur 400 personnes et le produit se révèle efficace contre les variants circulant actuellement.
«C’est un médicament qui sert au traitement, pour traiter les patients hospitalisés, malades qui ont besoin d’oxygène», selon François Raffi, chef SCE Maladies Infectieuses au CHU de Nantes. (fev 2021)
Osé immuno développe des immunothérapies innovantes.
Pour Arnaud Chiche, réanimateur à Hénin-Beaumont et fondateur du collectif Santé en danger, la sortie du Président de la République est clivante et éloigne du vrai débat. « Les chiffres sont têtus, oui ce sont des non-vaccinés qui occupent principalement les lits de réanimation. Mais les stigmatiser, c’est un peu comme allumer un contre-feu. Car en dehors des vagues de Covid-19, les hôpitaux sont en situation quasi chronique de déprogrammation chirurgicale par manque d’effectifs médicaux et paramédicaux.On est tous unanimes sur le cynisme ……. , mais le plus grand cynisme, c’est de ne pas annoncer un grand plan pour la santé ».
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Bactéries résistantes aux antibiotiques:
Alors que le monde lutte pour mettre fin à la pandémie de Covid-19, les experts affirment que nous sommes déjà confrontés à une autre menace mondiale de maladie infectieuse. Les bactéries résistantes aux antibiotiques ne reçoivent pas autant d’attention que le Covid-19, car les maladies qu’elles provoquent se propagent lentement et régulièrement, au lieu de prendre le monde d’assaut en peu de temps. Mais ces superbactéries pourraient devenir une menace de niveau Covid, selon les scientifiques. Et cela se produira à un rythme lent.
Dans le monde, environ 700 000 personnes meurent chaque année d’une infection bactérienne résistante aux antibiotiques. L’Organisation mondiale de la santé prévoit qu’au rythme actuel, environ 10 millions de personnes pourraient mourir chaque année d’infections résistantes aux antibiotiques d’ici 2050.
En raison de la prescription excessive d’antibiotiques, de leur utilisation excessive pour le bétail et d’autres facteurs notamment environnementaux, de nombreux types différents d’infections bactériennes, y compris des souches de gonorrhée, de tuberculose et de salmonelle, sont devenus extrêmement difficiles, voire parfois impossibles à traiter.
L’explication à cette situation réside dans cette fraction des bactéries contre lesquelles les antibiotiques ne font rien, qui évoluent et se reproduisent, développant une résistance immaîtrisable. Dans le monde, 230 000 personnes meurent chaque année de la seule tuberculose résistante aux antibiotiques. « Il est de plus en plus probable que cette infection bactérienne sera très difficile à traiter, voire impossible, et les infections bactériennes non traitables sont mauvaises. Les infections bactériennes non traitables font beaucoup de dégâts », confie au magazine Insider Sarah Fortune, professeur d’immunologie et de maladies infectieuses à l’université de Harvard. « Elles tuent les gens. »
« Bactéries cauchemardesques »
Steffanie Strathdee, professeur de médecine à l’université de Californie, San Diego, regrette que nous ne parlions pas assez de cette menace : « Contrairement au COVID-19, qui est apparu soudainement et a éclaté sur la scène, la crise des superbactéries est en train de mijoter », déclare-t-elle. « C’est déjà une pandémie. C’est déjà une crise mondiale, et elle s’aggrave avec le COVID ».
La pneumonie acquise sous ventilation mécanique (PAVM) est l’infection nosocomiale la plus fréquente en réanimation. Elle présente une mortalité élevée (20%) et prolonge la durée de la ventilation mécanique et d’hospitalisation en réanimation. Les bactéries les plus fréquemment responsables de cette infection sont les entérobactéries, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Les résultats obtenus démontrent un effet majeur des phages de Pherecydes Pharma administrés localement ou par nébulisation (inhalation) dans des modèles animaux d’infections pulmonaires.
Bruxelles invoque la nécessité de lutter contre les effets de la malbouffe: « +de 950000 décès survenus dans l’UE en 2017 (soit 1 sur 5) sont imputables à des régimes alimentaires peu sains. » La Covid n’a fait que la conforter.(source Investir)
Il est important d’avoir une bonne immunité et résistance aux maladies, par une bonne hygiène de vie, une nourriture saine, un moral d’acier pour une santé de fer…
Le microbiote intestinal regroupe l’ensemble des microbes présents dans notre intestin. Il permet un bon fonctionnement ainsi qu’une certaine protection du côlon.
Voir notre article : maladie du foie gras ou histoire de sucre
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Le système immunitaire a un fonctionnement double, à l’origine de deux types d’immunité : innée et acquise.
L’immunitéinnée (ou non spécifique) intervient dans un premier temps. Elle se manifeste par une circulation permanente des globules blancs dans le sang et la lymphe pour neutraliser les éléments perçus comme étrangers.
Cette première forme d’immunité est capable de réagir de façon rapide. Cependant, elle n’est pas en mesure d’adapter sa réponse spécifiquement à chaque pathogène. Une autre forme d’immunité prend alors le relai : l’immunité acquise (ou adaptative), qui prend un peu plus de temps à se mettre en place.
L’immunité acquise : Les cellules intervenant principalement dans l’immunité acquise sont les lymphocytes. Après leur production en grande quantité, ils peuvent migrer vers les tissus attaqués pour détruire de manière spécifique les éléments étrangers identifiés comme dangereux.
Mais ce n’est pas tout. L’immunité adaptative a aussi la capacité de garder les agresseurs qu’il a rencontrés en mémoire. Ainsi, elle peut répondre avec plus d’efficacité et de rapidité si l’un de ces corps étrangers réapparaît.
La production d’anticorps est-elle toujours efficace en cas d’infection ?
Les anticorps sont des formes de molécules du système immunitaire. Leur production s’effectue presque toujours en présence d’éléments étrangers. Cependant, ce n’est pas toujours le cas en situation de déficit immunitaire (immunodépression ou suppression).
Cette fabrication d’anticorps ne dépend absolument pas de l’apparition de symptômes et peut se développer même en cas d’infection asymptomatique. Quel que soit l’agent pathogène en cause, la quantité d’anticorps produite est fonction de la charge de pathogènes, des spécificités de l’hôte et de la nature même de l’agent infectieux. Ainsi, nos anticorps ne parviennent pas toujours à nous protéger du développement de la maladie. Cela peut être dû à la nature même de la pathologie, à un déficit immunitaire ou à un système immunitaire mal « entretenu ».
.mémoire immunitaire
suite à l’infection l’organisme peut également développer une mémoire immunitaire qui peut subsister longtemps après que la concentration de ces anticorps et de ces lymphocytes a chuté. Cette mémoire immunitaire permet de relancer rapidement la production d’anticorps et de ces cellules en cas d’infection.
.Immunité mucosale Mais le taux d’anticorps ou de lymphocytes n’est pas le seul paramètre à prendre en compte.
Il reste toutefois possible, et même plausible, que l’immunité post-infection diffère par certains aspects de l’immunité post-vaccinale. Ce, notamment en raison des conditions d’exposition de l’organisme à l’antigène viral (la protéine reconnue par le système immunitaire). En effet, une différence notable entre une infection respiratoire et une vaccination est le point d’entrée de cet antigène : les muqueuses respiratoires et les cellules pulmonaires d’une part, le muscle du bras d’autre part.
Or, de multiples travaux appuient l’idée que les réactions immunitaires au niveau des muqueuses entraînent le développement de mécanismes de défenses spécifiques, permettant une grande réactivité contre l’infection. L’immunité induite par la vaccination n’aura pas cette spécificité (les recherches sur une vaccination anti-covid par voie nasale visent d’ailleurs à contourner ce problème).
Autre spécificité notable : l’infection entraîne la production d’anticorps qui ciblent deux types de protéines à la surface du virus (spike et nucléocapside), contre une seule avec le vaccin (spike). Toutefois, la neutralisation de la protéine spike, qui est celle qui se lie aux récepteurs cellulaires, est théoriquement suffisante pour protéger contre l’infection.
Mais ces différences restent, à elles seules, insuffisantes pour considérer l’immunité post-infectieuse plus protectrice que l’immunité post-vaccinale.
Ce débat scientifique sur la protection acquise contre l’infection est rendu d’autant plus difficile à analyser qu’il met en jeu l’apparition de variants du Sars-CoV-2… dont les divergences structurelles peuvent diminuer l’efficacité d’une immunité acquise en contacts d’autres antigènes.
Un mode de vie malsain peut en effet induire l’affaiblissement du système immunitaire. Il faut donc modifier les facteurs en cause et adopter les bons gestes.
-Le labo Eurofins peut effectuer un test d’immunité des cellules T contre le Covid-19.Ce test permet de comprendre la réaction d’un patient aux antigènes viraux, fournissant des informations précieuses pour aider à prendre des décisions de traitement.
Il mesure notamment la réponse des lymphocytes T aux protéines de pointe et nucléocapside du SARS-CoV-2 afin d’évaluer l’immunité à médiation cellulaire contre le coronavirus.
Eurofins pense que cet outil pourrait constituer un instrument ‘essentiel’ pour évaluer la mémoire immunologique du virus, et même indiquer un niveau de protection contre des infections futures.
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il existe une catégorie : « les guéris » (comme en Suisse)
En mars 2019 quatre organisations de protection de l’environnement et de solidarité internationale ont déposé un recours en justice contre l’inaction climatique de l’État : Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot. Plus de 40 organisations les soutiennent. 2,3 millions de personnes ont signé la pétition pour soutenir la démarche. Ce 14 janvier, c’était la première audience de ce recours plus connu sous le nom de l’Affaire du siècle.
Voici quelques extraits du site « l’affaire du siècle » :
L’Affaire du Siècle vise à contraindre, par une décision de justice, l’État à lutter contre la crise climatique. La France a en effet reconnu l’urgence climatique dans l’Accord de Paris et adopté dans plusieurs lois des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Nous demandons au tribunal d’une part de condamner l’Etat pour inaction climatique, et d’autre part de le forcer à agir pour réparer cette inaction.
Cela suppose que les juges reconnaissent que l’inaction climatique de la France a provoqué ce qu’on appelle un “préjudice écologique”, c’est-à-dire des dommages causés à la nature : altération des écosystèmes, fonte des glaces, érosion côtière, etc. Autant de conséquences dramatiques des changements climatiques qui menacent nos conditions de vie sur Terre, ainsi que celles de nombreuses autres espèces vivantes.
Pour la rapporteure publique, l’État a bien commis une faute en ne prenant pas les mesures nécessaires pour lutter contre la crise climatique, notamment “pour respecter la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’il a lui-même établie comme étant de nature à remplir tant ses objectifs nationaux que ses engagements internationaux”. En particulier, la magistrate remarque que la France a systématiquement dépassé ses plafonds autorisés d’émissions de gaz à effet de serre, qu’on appelle les “budgets carbone”.
Autrement dit, pour la magistrate, l’Etat a fixé ses propres engagements sur le climat ; il est avéré qu’il ne les respecte pas, et cela constitue une faute.
Si la rapporteure publique est suivie par le tribunal, ce serait la première fois qu’une juridiction française affirme le caractère illégal du non-respect par l’État de ses engagements climatiques. Ce serait une avancée majeure du droit français, ainsi qu’une victoire historique pour le climat.
Cette faute engage la responsabilité de l’État : autrement dit, toutes les victimes des changements climatiques en France pourraient s’appuyer sur cette jurisprudence pour obtenir réparation de leurs propres préjudices. L’État subirait donc une forte pression pour enfin mettre en œuvre les actions nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C.
Les ONG de l’Affaire du Siècle ne souhaitent pas faire payer l’État mais bien l’obliger à agir efficacement contre la crise climatique. Elles ne demandent donc qu’1€ symbolique. La rapporteure publique va dans ce sens et recommande au tribunal, pour l’essentiel, de reconnaître le préjudice moral des organisations.
L’Affaire est en délibéré : le juge va examiner les arguments des parties au dossier et les conclusions de la rapporteure publique, avant de rendre le jugement, très probablement d’ici une quinzaine de jours.
Le tribunal pourrait également, à l’issue d’une nouvelle instruction, ordonner à l’État de prendre un certain nombre de mesures visant à réduire effectivement les émissions de gaz à effet de serre, pour réparer le préjudice écologique causé par son inaction ou, du moins, éviter son aggravation.
C’est exactement le but de notre recours : que l’État agisse enfin pour lutter contre la crise climatique !
Lien pour un article sur le même sujet sur le site Reporterre.net
La justice vient de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale, que c’est une faute, qui engage sa responsabilité.
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le 3 février 2021, message de l’Affaire du Siècle:
C’est une victoire historique pour le climat ! Et cette victoire, c’est grâce à vous, grâce aux 2,3 millions de personnes qui soutiennent l’Affaire du Siècle.
Avec ce jugement extraordinaire, dès aujourd’hui, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation à la France. L’État va donc faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.
Et maintenant ?
La procédure juridique n’est pas terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’Etat de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps. D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’Etat à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’Etat peut également faire appel de ces décisions.
Juin 2021 – Affaire Grande-Synthe : d’ici le 31 mars 2022, l’État doit faire la preuve que les nouvelles mesures adoptées vont permettre de respecter la trajectoire 2030. Octobre 2021 – Affaire du Siècle : La France est condamnée à réparer les conséquences de son inaction climatique au plus tard le 31 décembre 2022. C’est la première fois qu’un grand pays comme la France est condamné à réparer son inaction climatique !
Ce jugement ouvre une nouvelle ère pour la politique climatique en France !
Alors que l’on entend beaucoup parler du Black Friday venu des USA, nous préférons laisser la parole à l’association « Green Friday » qui explique ainsi sa démarche.
L’histoire du Green Friday commence en 2017 quand les membres du réseau Envie ont pris conscience de l’importance croissante du Black Friday dans le paysage commercial français. Leur première intuition fut de s’associer à cette journée de soldes en proposant l’électroménager recyclé Envie à prix cassés sur le modèle des grosses enseignes de distribution classiques. Très rapidement, le réseau Envie réalise que le Black Friday représente tout ce contre quoi il milite depuis 1984.
Ainsi, plutôt que de s’associer à cette journée de consommation débridée, le réseau décide de créer sa journée anti-Black Friday : le Green Friday.
Les thèmes de la première édition étaient ceux pour lesquels Envie milite depuis 1984 : limiter le gaspillage, encourager la rénovation, la réparation, le recyclage.
Le principe ? Sensibiliser à la consommation responsable et dénoncer la logique du Black Friday, sans culpabilisation, mais en remettant les choix citoyens au cœur des enjeux environnementaux et sociaux liés à la consommation.
Depuis plusieurs années, le dernier vendredi de novembre, appelé « Black Friday », est devenu une grande messe du consumérisme, au cours de laquelle de nombreuses enseignes commerciales cassent les prix sur une large gamme de produits. Tradition commerciale importée des États-Unis, elle est peu à peu devenue le symbole d’une consommation galopante et débridée qui promeut un modèle de production insoutenable. En plus de proposer des promotions souvent mensongères la logique qui sous-tend le Black Friday est celle d’une course au moins disant social et environnemental : comment produire toujours plus, à moindre coût, avec pour seul objectif une consommation aveugle, sans qu’en pâtissent l’environnement et les hommes ?
Chaque année, l’industrie textile jette 4 millions de tonnes de vêtements et en vend 5 millions en Europe. Quand on sait que la production d’un seul jean peut représenter jusqu’à 11 000 litres d’eau ces chiffres donnent le tournis ! Les hommes ne sont pas non plus épargnés par cette course à la consommation, en témoigne le drame du Rana Plaza, qui, en 2013, a fait plus de 1000 morts au Bangladesh lors de l’effondrement d’une usine de production textile.
Pour dire stop à cette consommation devenue kamikaze, déconnectée des coûts environnementaux et sociaux, le Green Friday se mobilise.
Contre la consommation compulsive, militons pour un pouvoir de l’achat citoyen : celui de changer le monde au quotidien.
Avant l’achat : Bien définir son besoin, réparer ses objets ou appareils. (Café des bricoleurs…)
Au moment de l’achat : Acheter labellisé, d’occasion, local, robuste
Après l’achat : Donner plutôt que jeter, tenir compte de la fin de vie des objets, trier. (Ressourcerie le Cercle à Nanterre et à Rueil, Emmaus, le Relais, la Croix Rouge….)
Ce samedi 17 octobre 2020 : Mobilisation nationale pour une alimentation saine, accessible à tous, et pour une agriculture écologique.
Reprenons notre assiette en main. A Paris et dans plus de 20 villes de France, des milliers de citoyen.nes se mobiliseront pour revendiquer des alternatives agricoles et alimentaires respectueuses de la santé, de l’environnement et plus équitables pour toutes et tous.
– Signer, et faire signer une pétition qui reprend les revendications issues de la tribune publiée dans Libération sur » une agriculture écologique indissociable du progrès social ». Elle a reçu le soutien de plus de 60 organisations.
– Des conférences en live pourront être visionnées sur la page Facebook du collectif, que vous pouvez d’ores et déjà suivre !
Vendredi 16/10, de 19H à 20H30 : conférence en live « Impact de l’agriculture européenne au cœur des enjeux géopolitiques mondiaux »
Samedi 17/10, de 11H à 12H30 : conférence en live » Agriculture nourricière, autonomie alimentaire : techniquement c’est possible !
De 18H à 19H30 : conférence en live » Quels pas à franchir pour l’agriculture de demain : entre initiative territoriale et alternatives économiques «
– Une marche à Paris ce samedi 17/10
14h : Rendez-vous à la place de la Bastille pour le départ de la marche, prise de parole par les portes paroles et interaction avec la presse
15h : départ de la marche
16h/16h30 : Arrivée de la marche sur la place de la Nation et prise de paroles
Par ailleurs le 17 octobre, c’est la Journée Mondiale du refus de la misère, initiée par le Mouvement ATD Quart monde.
Cette année l’accent est mis sur les actions menées pour gagner la justice sociale et environnementale pour toutes et tous. Une belle convergence !
Nous relayons cette information en provenance de l’ANAST : Association Nationale Animaux sous Tension. https://animauxsoustension.org/
Le film « Agriculteurs sous tension » sera diffusé le lundi 14 septembre à 23.00 sur France 3 Pays de la Loire, Normandie et Bretagne et en replay sur france.tv et pdl.france3.fr
Le sujet : depuis de nombreuses années sur l’ensemble du territoire, des élevages sont mis en grande difficulté de fonctionnement, générant beaucoup de préjudices économiques, sociaux, psychologique dues à des phénomènes complexes et invisibles à l’œil nu que sont les effets des champs électriques, électromagnétiques, courants électriques parasites et vagabonds diffus sur et proche des bâtiments d’élevages.
Cela peut provenir de passages de lignes électriques, de failles géologiques dans certains types de sols, de mauvaises mises à la terre, etc….
Dans un jargon juridique, cela s’appelle des troubles de voisinage, et c’est ainsi que plusieurs agriculteurs portent leurs dossiers devant la justice.
Les conséquences sur les animaux sont lourdes : malformations, avortements, retards de croissance, troubles du comportement, mortalités anormales, baisse de production laitière.
Cette situation est dramatique pour beaucoup de familles,
Depuis plus de 20 ans, une Omerta est entretenue pour que rien n’évolue, laissant plutôt les éleveurs culpabiliser, jeter l’éponge et parfois et souvent finir ruiner, voir en mourir physiquement.
En profiter pour découvrir d’autres films militants :
Cette année bien particulière, le forum des associations ne se déroulera pas comme d’habitude au Parc des sports et des loisirs Michel Ricard dans le quartier Rueil sur seine.
Il n’est pas nécessaire de s’inscrire pour consulter les infos. On retrouve la liste des associations de Rueil sur « annuaire ». Les détails fournis par les associations sont visibles en cliquant sur « vitrine ». C’est l’occasion de découvrir les propositions très variées des associations de Rueil, en particulier celles de « Rueil à Vélo » et de « Thermie », des associations membres du collectif « Ville en Transition » comme la Chouette Valérienne.
Ne manquez pas d’ouvrir les 2 documents de La Chouette Valérienne :
– Une présentation des objectifs et des diverses activités, des photos et des liens vers des articles du blog
– Une video de présentation du jardin partagé
Une page Face Book a été ouverte pour la Chouette Valérienne.
Par ailleurs nous pourrons communiquer directement avec les visiteurs de ce forum virtuel par une connexion « zoom » qui est fixée de 13h à 14h ce dimanche 6 septembre. Les détails seront indiqués dimanche sur la plateforme.
Aujourd’hui 22 aout 2020, l’humanité a épuisé autant de ressources que la Terre peut en produire sur une année. Ce chiffre est une moyenne mondiale calculée par l’ONG Global Footprint Network. A partir du 22 aout, nous vivrons à crédit sur les ressources naturelles. Cela marque le moment où nos émissions de gaz à effet de serre par la combustion d’énergies fossiles auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber.
L’an dernier c’était le 29 juillet ; mais ce recul dû aux impacts du coronavirus est à prendre avec prudence car faute de modification dans nos modes de consommation et de changements structurels rapides, les chiffres alarmants vont réapparaitre.
Quelques pistes parmi d’autres :
– Arrêter la déforestation massive et replanter des arbres.
– Gagner 30 jours par an en divisant par 2 notre gaspillage alimentaire et la consommation de protéines animales.
– Gagner 13 jours en réduisant de moitié l’empreinte carbone liée au transport.
A la Chouette Valérienne, nous militons pour maintenir et accroitre les espaces végétalisés en ville, source de fraicheur et de cadre de vie agréable. Nous partageons des trucs et recettes pour utiliser les restes et pour une alimentation saine, en partie grâce aux produits apportés chaque mois par un groupe de paysans bio de Basse Normandie.
Une pétition lancée par Cyril Dion, écrivain, réalisateur et militant pour l’environnement pour soutenir les mesures complémentaires « sans filtre » rédigées par la Convention citoyenne pour le climat (dont Cyril Dion est garant). Pendant 9 mois, 150 citoyens, tirés au sort, ont travaillé avec des experts de tous les domaines de la société, pour proposer des solutions, acceptables par tous, afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030.
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